vendredi 25 novembre 2011

Ma business, mon logiciel, mon mot à dire

Kickstart!
Ce mot pour annoncer la fondation de la Fabrique cloudissi.me.

Qu'est-ce que la Fabrique?  Une nouvelle manière de financer, concevoir, programmer et diffuser des applications logicielles.

La Fabrique est un atelier de conception de logiciels cloud collaboratifs.

Logiciels cloud: qui sont fabriqués et tournent dans l'environnement du cloud de Google, la plus belle chose qui soit arrivée à l'internet depuis longtemps.

Logiciels collaboratifs: les applications sont créées en communauté de gens d'affaires du même domaine d'entreprise, et sont financées par eux.  La Fabrique ne fait qu'interpréter les besoins.  Toutes les suggestions sont prises en compte et mises au vote.  Les priorités sont ainsi déterminées par le groupe.  Les investisseurs initiaux deviennent représentants du logiciel qu'ils ont créé.  Les utilisateurs finaux peuvent à leur tour améliorer le logiciel qu'ils ont acheté, via un système léger et facile à mettre en action.  La rétroaction fait que le logiciel s'améliore tous les jours.

L'idée de la Fabrique est née en réponse à l'inconfort des entreprises vis-à-vis du processus de conception logicielle.  Le contrôle est vite perdu par les chefs d'entreprise.  Et les logiciels livrés sont souvent source de frustration de par leur complexité.  La Fabrique commence par le simple et le nécessaire, et n'ajoute au produit logiciel que ce qui lui est recommandé par ses utilisateurs, limitant ainsi les hausses de coûts incontrôlées et une surcomplexité du produit fini.

La Fabrique est un lieu de rencontre pour idéateurs/financiers/gens d'affaires.  Venez proposer un projet.  Ça s'appelle "kickstart" dans notre jargon à nous (on aime les belles vieilles Ducati), et ça ne coûte rien.

mercredi 5 octobre 2011

Google et les anges de Chartres


Chartres dans Google Earth

Découvert aujourd'hui dans Google Docs: Trois densités d'information dans la présentation des listes de documents (l'engrenage en haut à droite):

1. Confortable
2. Douillet
3. Compact

Je n'ai pas osé utiliser Douillet, je me sens allergique au duvet de canard.  Confortable: comme un sofa je suppose.  Compact: une PowerBar est compacte.

Pour moi compact, c'est:

if(_tvv("1")&&Math.random()<bb){q=cb;n("il",q,v);var db={};w.il=db}if(_tvv("1")||_tvv("1")){var eb={uo:"",s:"https",h:"plus.google.com",po:"",pa:"/u/1/_/notifications/frame",q:"",f:"pid=25",ipd:_tvn("5",5),psec:_tvn("",-1),it:_tvn("60",-1),l:"fr",sto:_tvn("10",10),mnr:_tvn("0",0),co:_tvv("1")};w.sw=eb}


(Une des lignes de javascript qui anime Google Docs: il y dans une seule page de Google Docs plus d'un tiers de million de caractères de code!)

Peut-être voit-on le travail fait par les concepteurs de la nouvelle interface de Google Docs, qui est aussi celle de l'ensemble des produits Google.

En tant qu'informaticien, j'ai l'impression de visiter la cathédrale de Chartres chaque fois que je produis du code dans l'environnement Google.

Ainsi, quand j'écris du code pour utiliser le Prediction API de Google, et que sur une phrase donnée (en anglais), mon programme peut vous dire comment vous vous sentez ce matin, ce sont les anges qui me parlent directement.




lundi 22 août 2011

Denise démystifie le cloud

Denise, qui appartient à Google Apps, et son ami Blaise, vous invitent à une téléconférence (un webinar), en english, à propos du cloud, le 25 août prochain, à midi.  La conférence s'intitule Demystifying the Cloud, un titre très self-explanatory.

On peut lire l'article, et on peut s'inscrire directement.

jeudi 4 août 2011

Québec Love

Je viens de terminer le codage d'une application remarquablement inutile.  Perdre son temps est le luxe ultime, que seuls les dandys et autres formes d'esthètes méticuleux et oisifs savent vraiment apprécier.  Je ne suis ni l'un ni l'autre, mais j'aime les chemins de traverse.

Le cloud de Google, ce n'est pas qu'une suite de logiciels en ligne (chiffrier, traitement de texte, logiciel de présentation, de création d'images, de gestion de contacts, etc.), des agendas à accès 24/24/365, du courriel performant à disponibilité à 99.9% et quasi sans spam, un moteur de blogue (Blogger, où vous lisez ces lignes), une application de création de sites et d'intranets simple et à résultats rapides, et j'en passe et j'en perd le souffle:

C'est aussi l'environnement de programmation le plus professionnel, celui de meilleure qualité, et celui dont les ramifications sont les plus extraordinaires qui soit.  J'ai eu à coder dans toute sorte d'environnements, et ma foi celui de Google m'étonne chaque jour un peu plus.

Je voudrais vous présenter une application simple qui fait interagir un site gouvernemental du Québec, Google Site, Google Docs, Google Maps pour la géolocalisation et  finalement Twitter, une application dont je viens tout juste de terminer la fabrication pour mon plaisir et j'espère celui de quelques autres internautes. L'application s'appelle Québec Love.  On excusera l'aspect un peu brut de cette page, mais je ne suis moins manucuriste de design web que plombier d'électrons.

À noter que le formulaire permettant de tweeter est accessible directement (sans le site, en standalone) par iPhone, téléphone Android, Symbian (Nokia) ou BlackBerry, iPad, ChromeBook, ou à partir de l'ordi de votre grand-mère qui fait un bruit de tondeuse à gazon, à cette adresse.

 Les deux premiers tweets sont de moi, on me le pardonnera j'espère.

Pour ceux qui sont friands de technologie:
Langage utilisé: Google App Script
Séquence de traitement de l'information:
  1. Extraction des données à partir du site de l'ensemble des municipalités du Québec (1112 au total).  En anglais, du "web scraping" au moyen d'expressions régulières: un peu plus d'une centaine de lignes de code;
  2. Géolocalisation (latitude et longitude) de chacune des municipalités en appelant l'API de Google Maps, et injection des données municipales dans un chiffrier Google Docs, qu'on peut consulter à cette adresse;
  3. Une interface utilisateur est créée au moyen de Google App Script, et injectée dans un Google Site appelé Québec Love.  Le script lit les données accumulées dans le chiffrier déjà mentionné.
  4. Le même script est responsable d'authentifier l'application que j'ai créée auprès de Twitter, en lecture/écriture (en utilisant le protocole OAuth), de telle sorte que l'application puisse injecter dans le compte Twitter QuebecLove les statuts que toute personne pourra écrire en visitant la page web mentionné au point 3.  Le script gérant les points 3 et 4 est d'environ 230 lignes.

mercredi 3 août 2011

Appels gratuits US/Canada

Écureuil ayant abandonné Skype
Quelque chose me dit que même les écureuils du Parc Lafontaine vont s'inscrire à Gmail maintenant: appels gratuits vers les US et le Canada à partir de son compte Gmail.  Applicable pour le reste de l'année en cours.

D'après ce que je vois d'autres tarifs internationaux de Google Voice, le frais minuté en 2012 ne devrait pas être bien loin d'un cent américain, ou si vous voulez quatre-vingt-quinze centièmes de cenne canadienne.

C'est Microsoft qui doit être content-content, ayant acheté Skype pour 8,5 milliards il y a quelques mois.

lundi 18 juillet 2011

Je n'en crois pas mes cheveux

Andy
Pittsburgh, mieux connu pour ses Pingouins que pour Warhol (en jaune), et pour ses ponts de fer rouillés plutôt que comme pôle technologique (1 600 entreprises high-tech) a fait passer ses 3 000 employés municipaux à Google Apps for Government.

Vous êtes à un cheveu de croire que le cloud est l'avenir, je le sens d'ici.

Il y a 1 000 fois plus d'entreprises (septembre 2010) qu'il y a d'employés à Pittsburgh qui le savent déjà.

mercredi 29 juin 2011

Collision frontale de nuages et blender internet

À la veille du lancement de l'offre cloud de Microsoft, Microsoft 365, voilà Google qui nous sert un joli petit article intitulé gentiment (la traduction est de moi, l'original étant en english) 365 raisons de choisir Google Apps.

Il faut dire qu'il y a quelque temps déjà, Microsoft publia un autre joli petit document, Google Compete Whitepaper (pdf), rappelant que le géant de Redmond, à son avis, est le seul fournisseur de solutions d'affaires sérieux en documentation et communication, maintenant dans le cloud.

Ces deux offres recouvrent deux philosophies très différentes.  S'il est vrai, par exemple, que la solution Google est plus rudimentaire, elle est cependant complètement extensible.  Par exemple, vous chercheriez en vain une fonction de régression linéaire dans les chiffriers de Google Docs, qui se trouve d'emblée dans Excel.  Mais cette fonction est programmable au besoin...  avez-vous besoin de régression linéaire?

Que diriez-vous de tweeter en automatique le progrès de votre entreprise (nouveau contrat, objectif financier atteint, sondage à propos de vos services, etc.)?  Google Docs le peut, avec un peu de programmation.  Votre site peut être mis à jour, votre blog Blogger itou, automatiquement, selon des critères que vous aurez déterminés.  Bonne chance dans l'univers Microsoft si vous parvenez à étendre votre empire hors de son emprise.

Allons plus loin: si l'automatisation de votre processus d'affaire est trop complexe pour Google Docs (et laissez-moi vous dire que cette limite est très éloignée pour la plupart des entreprises), il est possible d'avoir recours à Google App Engine, où vos applications tourneront gratuitement (jusqu'à environ 4 millions de hits/jour!) sur l'infrastructure même de Google.  BestBuy utilise Google App Engine.

Et le prix.  Google: gratuit jusqu'au 11e utilisateur.  Microsoft: on paye en partant.  Ça va jusqu'à plus de 300$/an/utilisateur.  À comparer aux 50$/an/utilisateur pour Google Apps.

Finalement: regardez bien votre ordinateur, droit dans l'écran.  Il est déjà désuet.  Dans très peu, il sera remplacé par une "tablette" internet, tournant sur Chromium OS.  Un truc tout simple, qui démarre aussi vite qu'un blender, moitié moins cher que votre portable, et connecté à tous vos documents/amis/loisirs.  Échappez votre tablette dans la piscine: vous n'avez rien perdu.  Faites le même test avec votre ordi, et donnez-m'en des nouvelles.

jeudi 23 juin 2011

Yogi l'ours dans le cloud Google

Le Wyoming est le premier état américain à faire passer ses employés dans le cloud.  Les dix mille fonctionnaires d'état utiliseront les fonctionnalités du cloud Google via Google Apps for Government, la version pour gouvernements du service.

Le Wyoming a peut-être moins d'habitants que la grande région de Montréal, mais il a plus d'ours, dont Yogi (photo), vivant toujours à Yellowstone.

mercredi 22 juin 2011

Partir du bon pied

Avoir une présence web est un must pour toute nouvelle entreprise. En soi, il est peut-être possible d'assurer sa présence à travers les divers services offerts à la ronde, en particulier les réseaux sociaux: Facebook, Twitter, LinkedIn, MySpace, etc. Ces services sont fiables, le niveau de personnalisation acceptable et les moyens de contacter la clientèle cible très puissants.

Il y a un hic. Aucun de ces réseaux sociaux ne peut fournir l'infrastructure informatique d'affaires ni les solutions logicielles d'entreprise nécessaires au développement d'une compagnie, qu'elle soit toute neuve ou déjà lancée.

Ce que nous voyons souvent, chez cloudissi.me, ce sont des entreprises très fières d'avoir réussi le pari de la communication sociale, mais à tel point que les entreprises sont débordées par le flux d'information en provenance de leur clientèle prospective ou réelle...

Cela fait penser aux "apéros géants" lancés sur Facebook: 10 000 personnes en 4 heures, de la casse, un mort, des dizaines de blessés...

Pour ne pas être débordés, les entreprises devraient préparer soigneusement l'infrastructure informatique qui accueillera leurs données-clefs.

Cloudissi.me propose aux nouvelles entreprises, et à celles qui veulent faire un virage vers des solutions hébergées, un service de "mise en nuage".

Plusieurs avantages inhérents à confier au "cloud" la gestion de ses données, et de sa présence web:
  • Fin de l'inquiétude reliée à l'hébergement local de données (faites-vous vraiment de bonnes sauvegardes?);
  • Fin des coûts de gestion et d'entretien de réseaux d'entreprise;
  • Fin des interruptions de service pour le courriel;
  • Le spam devient une affaire du passé;
  • Travail collaboratif hautement évolué;
  • Toutes vos données, accessibles de partout, et pour toujours; 
  • Intégration de tous les aspects de la gestion et du marketing web de votre entreprise en un seul lieu: un seul login, accès à tout (seul le cloud de Google permet ce tour de force).  Plus besoin de 12 mots de passe et 12 logins pour accéder à de multiples interfaces de gestion toutes différentes les unes des autres;
  • Réduction à zéro des frais de mise à jour des logiciels desktop de gestion de la documentation (MS Word, Excel, PowerPoint, etc.);
  • Pérennité de votre présence web, sans interruption (votre site web/blog est maintenant éternel, et vous survivra!)
J'allais oublier: un environnement de programmation ultra-performant qui permet à des codeurs comme moi de proposer des solutions logicielles personnalisées, efficaces, adaptables...  Seule l'imagination limite les possibilités: faire interagir GMail, Google Calendar, Google Docs, Blogger, Google Site, Google Maps, et au delà de l'univers Google, Twitter, Facebook, Digg, etc...

Mon serveur a planté et/ou le petit Julien a renversé
du jus de pomme sur mon portable neuf
Allez voir "Partir du bon pied", notre service de "mise en nuage" pour les nouvelles entreprises, et celles qui ont compris que leur infrastructure informatique est devenue ingérable, vieillissante, coûteuse, peu fiable et ne pouvant plus évoluer avec les besoins d'une clientèle grandissante.

vendredi 17 juin 2011

NOAA aaaahhh hooooo!

La NOAA...
Budget: 5,5 milliards de dollars (2012)
Employés, personnel sous-contractant et associé: 25 000
Domaine d'application de cette administration publique américaine: l'atmosphère et les océans.  Et la météo spatiale.  J'oubliais.  La vitesse du vent solaire aujourd'hui?  Un peu moins de 600 km/s.

La National Oceanic and Atmospheric Administration est une des plus grandes organisations au monde étudiant et surveillant notre habitat, la Terre.

9 juin dernier: la NOAA choisit Google Apps pour la gestion de ses courriels et le travail collaboratif.  En six mois, cela sera terminé.

Hier, Georges Tremblay, de Victoriaville (le nom et le lieu sont fictifs pour protéger l'anonymat de l'homme d'affaires), a laissé tomber son hébergement à 4,95$ par mois et a remercié Gilles, son beau-frère, qui mettait à jour le site web de sa compagnie, la boulangerie La miche à Michou (c'est sa femme, Michou).

Depuis hier, Google, la NOAA, l'université Brown et La miche à Michou partage la même infrastructure informatique en cloud.  C'est Michou qui est contente.

vendredi 27 mai 2011

Sécurité: peut-on se fier à un nuage?

Encryptage unidirectionnel
par digestion
Toujours, nous confions la sécurité de nos renseignements à des tiers.

À moins d’être soi-même un expert en cryptographie appliquée, il est impossible de protéger par nos propres moyens nos renseignements. Ou alors, il faudrait tout mémoriser, comme ces agents secrets qui avalent le bout de papier sur lequel leur mission est inscrite…

Le cloud n’est tout simplement pas plus sécuritaire, mais pas moins non plus qu’une autre solution d’hébergement de données. Et toute machine connectée à l'internet, même de manière intermittente (votre poste de travail, le serveur de votre entreprise, votre téléphone portable) est ipso facto une solution hébergée de stockage d'information. Êtes-vous certain de ne pas avoir de keylogger, ou de cheval de Troie dans votre ordinateur?

Comme dans toute chose, la réputation du tiers à qui sont confiés les renseignements est capitale. Google, par exemple, a fait ses classes du point de vue de la sécurité de son cloud. Un white paper (pdf) a été publié à cet effet. Cette approche standardise la sécurité du cloud Google, ce qui est rassurant.

Un peu de bon sens de la part de l’utilisateur n’est pas mauvais non plus. Notre entreprise a abandonné l’usage (expérimental) de Lastpass il y a près d’une année, parce qu’il semblait probable qu’un « entrepôt » de mots de passe serait fatalement hacké un jour, tant l’appât est invinciblement attirant. (Cela semble s’être produit il y a 2 semaines.) Je vous étonnerai certainement en disant que nous utilisons Dropbox pour les mots de passe maintenant, encryptés dans un fichier inviolable, puisque pour l’ouvrir un fichier clé, non partagé, est nécessaire. Le fichier de mots de passe est une aiguille dans une botte de foin, encrypté 128 bits, qui n’attire l’attention de personne. Ce n’est pas le cas de Lastpass, qui est une plage de nudistes juste en périphérie d’une prison à sécurité minimale pour pervers pépères.